Cent pour un toit  Mâcon

Je suis médecin hospitalier, à la retraite mais gardant une activité à temps partiel.
L’arrivée de jeunes migrants sur Mâcon il y a une dizaine d’années m’a interpellé, d’autant plus que certains dormaient dans la rue.
Ce constat, partagé par d’autres citoyens, a participé à la création de l’association Cent pour un toit Mâcon.
Cette association me permet d’essayer de vivre, un peu mais concrètement, la fraternité à laquelle nous rappelle la devise de la République française sur les frontons des 36 000 mairies de France.

Je suis infirmière en Pédiatrie et mère de 3 enfants d'âges assez proche de celui des jeunes accueillis à cent pour un toit Macon.
Ces jeunes adultes ont connu des parcours difficiles en quittant leur pays très jeunes et ont à cœur de réussir leur vie en France.
Trouver un emploi, avoir leur propre logement sont leurs principaux objectifs lorsque nous les rencontrons 
Je suis persuadée que plus l'accueil qu'ils recevront en France sera bienveillant et mieux ils s'intègreront. J'essaie donc en tant que référente d'un jeune hébergé par l'association de lui apporter aide et soutien pendant quelque mois. Quel plaisir en prenant des nouvelles après leur départ de les voir réaliser leur projet de vie !

Je suis Maurice, ma fonction au sein de Cent pour un toit-Mâcon est trésorier adjoint et mon rôle est principalement la gestion des dons, c’est-à-dire que je les enregistre et que je gère les reçus fiscaux (édition et envoi).
Pour moi, la solidarité et l’aide aux personnes en difficulté ont toujours été une évidence. En 2016, je me suis trouvé au cœur d’un dispositif d’accueil de migrants (CAO de Chardonnay). À cette occasion j’ai découvert un public de jeunes étrangers qui, loin des clichés, ne demandaient qu’à s’intégrer par le travail. Aussi, lorsqu’il s’agit de créer une association pour leur venir en aide, c’est avec enthousiasme que j’ai accompagné le projet

Salariée dans la viticulture, j'ai grandi dans le Mâconnais et m'y suis réinstallée il y a quelques années. Impliquée dans la vie locale, il m'a toujours tenu à cœur de donner quelques heures de mon temps pour aider à la création ou au développement d'initiatives dynamiques, qu'elles soient solidaires ou culturelles !
Mon implication dans l'association Cent pour Un Toit est née très naturellement : confrontés à l'abandon des services de l'état face à la situation indécente de ces jeunes, il fallait agir !
Touchée par leurs difficultés, leur immense courage et leur détermination déconcertante, j'ai voulu aider comme je le pouvais, à mon échelle !

J’ai toujours été choquée par les images terribles des bateaux de fortune sombrant avec tant de gens à bord dans la Méditerranée et me sens désemparée et impuissante face à ses drames. J’ai de l’admiration pour les bénévoles qui, à Lampedusa ou ailleurs, s’occupent des migrants qui ont la chance de s’en sortir.
Dans mon petit confort français, je me demandais comment aider ces mêmes personnes qui, après bien des galères, arrivaient à Mâcon.
J’ai commencé par faire partie d’un collectif qui aidait une famille albanaise installée dans mon village. Cela m’a permis d’entrevoir les contradictions de l’Etat français : entre l’illusion d’une France terre des droits de l’homme et la réalité des faits.
J’ai connu « Cent pour un toit » grâce à des amis. J’ai tout de suite adhéré à l’idée d’aider des jeunes, de les épauler dans leur insertion et de les mener vers l’autonomie.
Par cette association, mon action pouvait être plus concrète, alors je suis entrée au conseil d’administration.
Lorsque j’aurai pris ma retraite, mon objectif est de devenir référente. Je suis en admiration pour ces jeunes qui ont tout quitté dans l’espoir d’un avenir meilleur et je souhaite compenser à mon échelle, les lacunes de mon pays, par mon engagement à leur côté.

Je suis à la retraite depuis quelques années après avoir exercé le métier d'orthophoniste, en salariée et libérale. J'ai rencontré l'association par l'intermédiaire d'amis déjà engagés auprès de ces jeunes. J'ai été sensible à la complexité et l'absurdité de la situation de ces jeunes étrangers, tout juste adultes, qui risquent de se retrouver à la rue parce qu'il leur manque quelques mois pour finaliser une formation, obtenir un titre de séjour et un travail grâce à cette formation et enfin le sésame pour accéder à un logement autonome. L'idée d'être un maillon de cette passerelle d'accompagnement des jeunes vers leur autonomie rejoint l'esprit dans lequel j'ai essayé de vivre tout au long de ma vie professionnelle et familiale. D'abord simple adhérente, j'ai pris peu à peu quelques responsabilités en tant que référente auprès des jeunes et au sein du CA.
Tout n'est pas simple dans l'accompagnement de ces jeunes, car il n'est pas toujours facile de se situer de part et d'autre, du fait des différences culturelles et du vécu de chacun. Mais il y a une vraie richesse à la clé grâce à des échanges parfois inattendus et pleins d'émotions. C'est une belle aventure que de se laisser surprendre..

C’est en voyant une femme arriver au bord d’un camp improvisé de migrants en portant son bébé au milieu de ses 6 enfants et de son mari porteur de quelques sacs de vêtements que je me suis mobilisé pour les nourrir et les loger dans des tentes sous la pluie. Un collectif a été créé pour réclamer aux pouvoirs publics de respecter leurs droits au logement, à la santé et à l’éducation des enfants. La plupart de ces familles n’obtiendront pas le statut de réfugiés faute de pouvoir fournir des preuves des violences qu’elles avaient subi dans leur pays. Elles n’obtiendront pas non plus de titres de séjour ce qui leur interdit de travailler. Sans ressources beaucoup retournent dans leurs pays bien que ceux-ci ne souhaitent pas leur retour. Chaque famille est un cas particulier souvent très complexe mais sans solution à long terme en France.
Parmi toutes ces situations sans issue, nous avons repéré celle des jeunes isolés, sans famille, qui au terme de leur prise en charge par le département, se voient refuser leur titre de séjour indispensable pour poursuivre leur formation, le plus souvent en apprentissage de métiers en tension, parce qu’ils n’ont pas de logement. C’est ce que CENT pour un TOIT leur fournit et leur formation réussie débouchant sur un emploi ils obtiennent un titre de séjour ouvrant leur avenir au sein du monde du travail. Notre association comble une insuffisance dommageable de l’Etat après les efforts qu’il a pourtant consentis avant leur majorité
C’est pourquoi je donne de l’argent et du temps pour que CENT pour un toit se pérennise et se développe dans l’intérêt de tous, des migrants concernés, des employeurs à la recherche de personnes qualifiées et motivées qui s’intègreront dans les entreprises et au-delà dans notre société, ce à quoi nous les aidons

J’ai été médecin hospitalier, longtemps au service des mâconnais. Parallèlement j’ai vécu 35 ans d’engagement humanitaire de terrain auprès de populations locales surtout en Afrique. C’est donc tout naturellement que, dès ma retraite, j’ai mis mes compétences au service des jeunes africains venus jusqu’à nous et remis dans les rues mâconnaises au beau milieu de leur insertion.
Ce fut bientôt l’idée de créer la belle aventure commune de Cent pour un toit-Mâcon: héberger et accompagner ces jeunes jusqu’à complète insertion. 25 d’entre eux ont ainsi pu s’envoler de leurs propres ailes pour faire société dans notre ville.
Ils m’étonnent toujours par leur détermination, leur travail et leur furieuse envie de s’en sortir. Alors on continue ensemble, bien sûr. Il reste tant à faire et à inventer en commun!

Catherine, en charge des ressources humaines au sein d’une industrie.
De par mon métier, j’ai la chance d’avoir pu accompagner des salariés étrangers dans leurs démarches administratives pour obtenir leurs papiers auprès de la Préfecture. J’ai alors découvert la complexité de toutes ces démarches administratives. Contrairement à ce qu’on veut nous faire croire, c’est un véritable parcours du combattant auquel ils sont confrontés. Heureusement qu’il existe des associations pour les aider !
Je suis Cent pour un toit depuis sa création . Aussi, j’ai décidé de rejoindre le conseil d’administration de Cent pour un toit récemment car je suis convaincue de l’intérêt des actions menées par tous ses membres. La raison d’être de l’association : apporter un toit, un accompagnement, de la chaleur humaine tout simplement, est vital pour tous ces jeunes et moins jeunes isolés. Je suis fière d’être dans ce collectif avec de fortes valeurs humaines ! Et, comme le colibri de Pierre Rabhi, si, chacun à notre niveau, nous prenons notre part, aussi infime soit-elle, Cent pour un toit pourra alors poursuivre ses actions et donner des perspectives à ces jeunes. C’est une belle chaîne de solidarité !

Durant ma vie professionnelle, j’ai passé vingt ans dans une association dite « fermée » avec salarié(e)s et administrateurs-bailleurs de fonds. Cette association faisait du lobbying pour les énergies renouvelables.
Ma vie de retraitée arrivant, j’ai continué dans le monde associatif avec plusieurs engagements avec surtout un travail technique (et je pense utile), tenir les comptabilités.
Encore aujourd’hui dans une association parisienne qui analyse la mise en place et l’évolution des directives prises par l’Etat en direction du monde du handicap.
Toujours à Mâcon, où je satisfais à mon activité culturelle préférée, le cinéma, étant membre actif de l’Embobiné, après avoir été au conseil d’administration et trésorière.
Et puis, depuis 2018, j’assure la tenue comptable de l’activité de l’association Cent pour un Toit-Mâcon après avoir été sollicitée. Je découvre le monde d'une jeunesse qui ne m’était pas inconnu, mais pas proche. Et je ne peux qu'approuver et soutenir l’action et l’engagement de cette association.

J’ai consacré une grande partie de mon activité professionnelle à aider les enseignants en difficulté à travers l’Autonome de Solidarité Laïque ou je milite toujours
Est venu le temps de la retraite et j’ai décidé de continuer mon engagement auprès des autres et je me suis tourné vers le resto du cœur de MACON.
Un ami m’a contacté pour adhérer à 100 pour un toit, cette association qui aide les jeunes apprentis immigrés, qui n’ont pas pu connaitre une existence heureuse dans leur pays d’origine mais qui se retrouve chez nous, à la rue, car ayant plus de 18 ans.
Je suis devenu administrateur et référent d’un jeune logé dans un des 3 appartements loués par l’association.
Les jeunes sont pris en charge jusqu’à la fin de leur apprentissage. C’est peu mais beaucoup à la fois.
Aidez-nous pour leur permettre de passer cette étape importante de l’insertion professionnelle et personnelle